Un précieux îlot de nature avec ses paysages grandioses, une biodiversité unique, une riche histoire.

  • Inaugurée en 1901, l’ancienne centrale hydroélectrique des Chutes-de-la-Chaudière était la seconde construite au Québec. Elle desservait, en partie, la région Chaudière-Appalaches tout en étant la principale source d’énergie pour la construction du pont de Québec. Elle a été fermée en 1970 à la suite d’un embâcle dévastateur.

    À la mise en vente du site par Hydro Québec, le 2 octobre 1972, la municipalité de Bernières est rapidement intervenue pour acheter le territoire, ayant obtenu les sommes nécessaires auprès de l’OPDQ (ex Office de planification et de développement du Québec). Séance tenante, il a été convenu que le ministère du Tourisme de la chasse et de la pêche de l’époque (MTCP) en devienne propriétaire afin de créer un parc naturel où tous les éléments écologiques seraient préservés. Par la suite, le parc a été cédé aux trois villes riveraines, Bernières, Charny et Saint-Rédempteur, pour devenir, après fusion, la propriété de Lévis.

  • Outre l’impressionnante beauté du paysage, le site se distingue par les caractéristiques suivantes :

    Son écologie : la faune terrestre et aquatique, la flore, les lieux humides, le paysage et plusieurs espèces végétales varient en fonction de la topographie du parc, créant ainsi divers écosystèmes. On dénombre plusieurs espèces d’oiseaux et de petits mammifères dont certains sont rares. Le paysage est précisément l’élément qui attire autant de visiteurs.

    Son archéologie : les fouilles et les recherches poursuivies sur le site ont nettement démontré la présence d’Amérindiens. Qui plus est, il s’agit de l’unique lieu en Amérique qui fut occupé pendant plus de 8 000 ans consécutifs.

    Sa géomorphologie : les phénomènes géologiques, entre autres les inclinaisons des dépôts d’ardoises et de schiste définissent une période datant de près de cinq cents millions d’années. La sculpture des chutes contribue largement à la beauté du paysage. En résumé, le site constitue le portrait d’une longue évolution géomorphologique rarement en évidence ailleurs au Québec.